Ça fait un mois que je suis parti. Un mois déjà. Tu me manques.
Nostalgique, je repense à toi à presque tous les instants.
En venant, mon parcours en carte ressemble à celui que je suivais pour être avec toi.
De l'autoroute, tout le long. Un péage. La distance est presque la même. Les gares de péage plus petites par contre, la fréquentation aussi...
Saint Etienne est remplacée par Tulle ou Brive, les 19 et les 87 remplacent les 42 et les 69...
Mais c'est toi que j'aime.
Ici, les commerçants sont froids, les rues désertes à 18 heures, les restaurants ne servent pas après 14 heures, les dimanches, les rues de Limoges sont un no man's land, il n'y a rien. Tout est fermé, certains me diront que la campagne est belle, oui, c'est vrai, mais la tienne aussi était belle. Certes, il n'y a pas de Feyzin qui crache des flammes à longueur de jour et de nuit, mais le filet d'eau qu'est la Vienne n'arrive pas à la cheville de ton Rhône et de ta Saône...Nostalgique, je repense à toi à presque tous les instants.
En venant, mon parcours en carte ressemble à celui que je suivais pour être avec toi.
De l'autoroute, tout le long. Un péage. La distance est presque la même. Les gares de péage plus petites par contre, la fréquentation aussi...
Saint Etienne est remplacée par Tulle ou Brive, les 19 et les 87 remplacent les 42 et les 69...
Mais c'est toi que j'aime.
Je repense à mon arrivée chez toi. Tu m'as donné du mal, je n'ai pas trouvé de logement chez toi, tout était cher, ou trop petit, ben oui, j'étais exigeant, je voulais que certains quartiers... Oui, toi aussi t'as quelques défauts... Ton 8ème arrondissement n'est pas des plus beaux, avoue le. Mais quand même, qui peut rivaliser avec toi? Paris, oui, c'est vrai, c'est beau, mais c'est trop grand, toi tu as une taille idéale...
Je me rappelle de comment je te regardais, les grands magasins, de la rue de la République, aux Terreaux, en passant pas la place des Célestins... Les bourrins qui crachent de la fumée par leurs naseaux place des Terreaux, les traboules du vieux Lyon, les escaliers de Croix Rousse...
Un parcours que j'aimais faire, je prenais le métro de Vénissieux jusqu'à la Cathédrale Saint jean, puis le Funiculaire jusqu'aux Minimes, puis je marchais jusqu'à Fourvière. De là, je te regardais, avec tous les autres, touristes et autochtones, tu es si belle... Je descendais ensuite le chemin du Rosaire, j'arrivais là où tu étais la plus vieille, mais sans doute la plus belle... C'est pas pour rien que tu es inscrite au patrimoine de l'UNESCO! Je marchais dans tes vieux capillaires, tes bâtiments médiévaux, tous beaux... Une bière au Smoking Dog, le premier pub que j'ai fréquenté chez toi. Des discussions directement avec les anglais de Lyon, enfin une partie. Puis je traversais ta Saône, et je remontais à Croix Rousse... Redescente, l'hôtel de ville, l'opéra, la rue Sainte Catherine... Elle, j'y ai laissé de l'argent, et des rires... L'Albion, mon deuxième pub, musical quiz nights, l'abreuvoir... Oui l'abreuvoir, unique, ce long couloir, cette impression d'être dans un cabanon... Le Reservoir, le Boys, l'Apothéose (quelle nuit celle qui nous avait emmené là bas...), le Cap Opéra, la Ruche, la Chapelle, ces bars... Ta gastronomie, tes restaurants, tes halles... La richesse de produits, si beaux, dans un quartier plutôt tristounet... La Part Dieu... Mais un certain charme malgré tout. Par contre j'ai fuit ton grand centre commercial, je ne l'aimais pas, je préférais tes rues de la presqu'île... La première fois que je t'ai vu, j'avais dix sept ans. Déjà tu m'avais plu... J'avais déjà demandé à venir, mais les hautes instances m'ont dit non...
Tes restaurants. Le soir où Momo m'a ramassé en pleurs, tu as su nous restaurer à minuit... C'est pas ici que tu verrais ça...
Les fois où on a chanté dans ton métro, la fois où Carougette nous a récupéré à huit heures du matin...
Les spectacles de tektonik place Bellecour...
Mes marches seul de long du Cours Gambetta, aux quais Claude Bernard, en passant par la Guillotière et jusqu'à la place Jean Macé. Tes grand bâtiments, tes beaux magasins...
Les dimanches, ton poumon rempli de bobos, le Parc de la Tête d'Or, fidèle à son histoire, c'est le jardin des Lyonnais... Tes serres, tes plantes, tes animaux qui n'ont pas toujours l'air heureux....
Mais c'est pas grave, tu restes magnifique!
Limoges n'a pas envie de moi, je n'ai pas envie d'elle... Dis le lui à cette garce! Ou demande lui d'être plus sympa, elle a des quartiers plutôt jolis, mais c'est quand même une mémé. Jamais elle n'aura ton dynamisme...
D'éloge en éloge je pourrais continuer des heures. Sans lourdeur, laisse moi juste te dire que tu es belle, tu es saine, tu me manques. Lyon, je t'aime.
Je me rappelle de comment je te regardais, les grands magasins, de la rue de la République, aux Terreaux, en passant pas la place des Célestins... Les bourrins qui crachent de la fumée par leurs naseaux place des Terreaux, les traboules du vieux Lyon, les escaliers de Croix Rousse...
Un parcours que j'aimais faire, je prenais le métro de Vénissieux jusqu'à la Cathédrale Saint jean, puis le Funiculaire jusqu'aux Minimes, puis je marchais jusqu'à Fourvière. De là, je te regardais, avec tous les autres, touristes et autochtones, tu es si belle... Je descendais ensuite le chemin du Rosaire, j'arrivais là où tu étais la plus vieille, mais sans doute la plus belle... C'est pas pour rien que tu es inscrite au patrimoine de l'UNESCO! Je marchais dans tes vieux capillaires, tes bâtiments médiévaux, tous beaux... Une bière au Smoking Dog, le premier pub que j'ai fréquenté chez toi. Des discussions directement avec les anglais de Lyon, enfin une partie. Puis je traversais ta Saône, et je remontais à Croix Rousse... Redescente, l'hôtel de ville, l'opéra, la rue Sainte Catherine... Elle, j'y ai laissé de l'argent, et des rires... L'Albion, mon deuxième pub, musical quiz nights, l'abreuvoir... Oui l'abreuvoir, unique, ce long couloir, cette impression d'être dans un cabanon... Le Reservoir, le Boys, l'Apothéose (quelle nuit celle qui nous avait emmené là bas...), le Cap Opéra, la Ruche, la Chapelle, ces bars... Ta gastronomie, tes restaurants, tes halles... La richesse de produits, si beaux, dans un quartier plutôt tristounet... La Part Dieu... Mais un certain charme malgré tout. Par contre j'ai fuit ton grand centre commercial, je ne l'aimais pas, je préférais tes rues de la presqu'île... La première fois que je t'ai vu, j'avais dix sept ans. Déjà tu m'avais plu... J'avais déjà demandé à venir, mais les hautes instances m'ont dit non...
Tes restaurants. Le soir où Momo m'a ramassé en pleurs, tu as su nous restaurer à minuit... C'est pas ici que tu verrais ça...
Les fois où on a chanté dans ton métro, la fois où Carougette nous a récupéré à huit heures du matin...
Les spectacles de tektonik place Bellecour...
Mes marches seul de long du Cours Gambetta, aux quais Claude Bernard, en passant par la Guillotière et jusqu'à la place Jean Macé. Tes grand bâtiments, tes beaux magasins...
Les dimanches, ton poumon rempli de bobos, le Parc de la Tête d'Or, fidèle à son histoire, c'est le jardin des Lyonnais... Tes serres, tes plantes, tes animaux qui n'ont pas toujours l'air heureux....
Mais c'est pas grave, tu restes magnifique!
Limoges n'a pas envie de moi, je n'ai pas envie d'elle... Dis le lui à cette garce! Ou demande lui d'être plus sympa, elle a des quartiers plutôt jolis, mais c'est quand même une mémé. Jamais elle n'aura ton dynamisme...
D'éloge en éloge je pourrais continuer des heures. Sans lourdeur, laisse moi juste te dire que tu es belle, tu es saine, tu me manques. Lyon, je t'aime.