Wednesday, 5 May 2010

MAI 2012



Mai 2012.

Comme l'an dernier, l'A20 est recouverte de 20 centimètres de neige. La circulation est moyennement praticable. Mais néanmoins la route est peu chargée.

Depuis la crise en Grèce, l'Europe entière a sombré, rapidement, très rapidement. L'euro a disparu au profit d'une nouvelle monnaie. Une rigueur financière s'est emparée de chaque état, dont la gestion financière est à présent fédérale et dont le siège (ou devrais-je dire la capitale) se trouve à Ajaccio. Chaque Etat est créditeur auprès de banques privées. Celles là mêmes qui ont été sauvées par de l'argent public en 2009 de par le monde. Leurs traders ont pris leur revanche et ont réussi à écraser un continent entier. Ce vieux monde, l'Europe. Des États agonisant et dont la survie ne repose que sur le bon vouloir de leurs créditeurs. Des révoltes urbaines et rurales ont bien éclaté en 2011 faisant des milliers de victimes. Mais l'état d'urgence a été décrété dans l'Union Européenne, le berceau de la démocratie et de l'Etat providence s'est transformé en une immense dictature contrôlée par l'armée. Les grands fondateurs de la communauté d'après guerre doivent se retourner dans leur tombe. L'armée... payée non plus par les Etats mais par la banque J.V.ABINLAGU (Je Vous Ai Bien Niqué LA GUeule, NDLR). En effet, depuis le traité instituant la mort de l'Union Européenne et instituant la création du Federal Western Old Continent Brankruptcy Zone (FWOCBZ), les forces armées ont été privatisées. FWOCBZ, un acronyme de plus qui ne veut rien dire. L'école publique telle que nous la connaissions n'existe plus. Tout a été privatisé. La scolarité traditionnelle réservée aux quelques élites restantes est taxée en plus des frais de scolarité exorbitants. Le reste est formé jusqu'à l'âge de dix ans, des bribes contorsionnées du B-A-BA et du calcul, l'objectif non affiché de former un peuple dénué de sens critique. L'Europe sociale s'est transformée en prison ultralibérale, dont la Terre n'avait dans son histoire pas connue de pareil "laissez faire économique". Le paquet de cigarette coûte 26782 Sarkomerk, la nouvelle monnaie, avoisinant 15 euros. Les hôpitaux, qui appartiennent désormais à la banque KREVOPLUVIT (branche Irlandaise de la JV) refusent de soigner les fumeurs, mêmes ceux prêts à payer. Ceux prêts à payer... En reste t-il vraiment? Les salaires ont baisé d'environ 50%. De mes 1900 euros je suis passé à 1,428 million de Sarkomerk, 800 euros primes comprises, une illusion d'être millionnaire... D'ailleurs c'était le principal argumentaire des politiques ayant décidé de la cession de l'UE à la CB, (Central Bank, qui a pris le contrôle du FMI en février 2011) "avec notre plan de sauvetage, vous deviendrez tous millionnaires!". Le nom de Sarkomerk a été choisi par la CB pour remercier les deux grands d'Europe qui ont cédé en dernier et à qui il a été offert pour chacun un Golden Parachute de 9 milliards d'Euros. Un Etat en début de XXIè siècle se gère comme une entreprise privée. La Grande Bretagne s'est vendue à la CB deux mois après les résultats dénués de sens des élections législatives de 2010, c'était le deuxième pays de l'UE après la Grèce.

La moitié de mon traitement est prise en compte pour le calcul d'une hypothétique pension qui s'élèverait à 20% de la partie ouvrant droit à pension, soit 142837 Sarkomerk... Comme avant je suis encore imposable sur l'ensemble... Mais un mois de salaire par an ne suffit par pour rembourser le grand crédit fédéral (c'est son nom... ridicule je sais) , aussi mon impôt sur le revenu s'élève à 3800 euros, soit 6,78 millions de Sarkomerk.

La neige n'est pas dégagée, les services autoroutiers ont été réduits à moins que rien, sur ce tronçon fréquemment enneigé d'une centaine de kilomètres, seule deux chasses neige sont en état de marche. Les stocks de sels constitués au coup par coup. Depuis le dérèglement climatique, les cours du sel avoisinent en valeur relative les cours pratiqués à l'époque de la Gabelle et ceux de l'énergie se sont envolés.
La semaine dernière, nous étions frappé par la canicule, 30°C en moyenne en France. Les bords de la Vienne étaient bondés de monde. Les gens restent sur place. Ils ne peuvent plus voyager.
L'espace aérien Européen est mort, les transatlantiques d'antan ont repris du service bien que 3 des 4 lignes Europe - US vont être supprimées faute de clients. Ceux qui le pouvaient ont déjà fui. Il existe néanmoins quelques grands ports en Europe, Le Havre, Liverpool, Hambourg, etc... Tous sont protégés, l'accès est restreint.

Les éruptions de l' Eyjafjöll sont quotidiennes et l'Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand prévoit une reprise d'activité de la Chaîne des Puys... Personne ne s'en émeut vraiment, ceux qui le pouvaient ont fui quand le bouclier fiscal a été abrogé. Considérant qu'ils payaient trop et au vues des menaces naturelles et économiques ils ont pris les premiers vols commercialisés par Virgin North Star Express pour se réfugier dans la station spatiale appartenant à un consortium Virgin J.V.ABINLAGU. Les autres se savent condamnés. Et plutôt que d'attendre tristement la mort dans ce monde morose, les esprits des communautés d'avant renaissent. Bals, repas, solidarité de village. L'Europe est mal, mais la Terre entière meurt. Les dérèglements climatiques et les caprices de la géosphère font de cette planète un endroit hostile. Depuis 2010 il ne se déroule pas un mois sans un séisme ou tsunami de grande ampleur.
Le littoral Européen est considéré comme zone de non droit. Des barbelets ont été installés ainsi qu'une CCTV (Closed circuit television). Des rondes régulières d'agents de sécurité arpentent nos côtes. C'est pour notre sécurité, des zones noires disent ils, dans lesquelles il est dangeureux de s'aventurer. Et dangereuses. Et pourtant, il n'y a pas si longtemps, on pouvait marcher amoureux sur les plages de sable fin, main dans la main, les pieds dans l'eau, et apprécier au large un coucher de soleil orangé.

Les Etats sont morts. La Terre se meurt. Les gens se tuent. L'homme est un loup pour l'homme... Une fois de plus, l'homme le démontre.

Et si les Mayas avaient raisons. Si la Terre s'éteignait dans 7 mois.Plus que jamais il faut alors profiter de chaque seconde. Apprécier le vrai. Les sensations. L'amour. Le monde va mal.

Regarder les infos, regarder le monde fait peur, déprime. Profitons de chaque instant. Si biensûr rien ne se passera comme ci-dessus, les prochaines décennies ne seront certainement pas des plus glorieuses...

Illustration: "La fin du Monde" Gao 2006
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Wednesday, 10 March 2010

Ratcatcher




Longtemps que je n'avais pas ressenti le besoin d'écrire sur un film. Pas que je n'ai pas vu de bons films récemment, d'ailleurs j'en ai vu de meilleurs que celui que je m'apprête à commenter mais celui-ci m'a procuré une sensation que je retrouve dans peu de films.

"Ratcatcher", le chasseur de rat, premier long métrage de Lynne Ramsay sorti en 1999. Film qui a fait l'ouverture du festival d'Edimbourg et pour lequel Lynne Ramsay a reçu le BAFTA 2000 du meilleur jeune réalisateur.
Impossible de trouver un bande annonce, donc, je vais me contenter de raconter l'histoire (vite fait parce que c'est un peu compliqué) et de décrire ces sensations si particulières.

C'est l'histoire d'une jeune garçon, James, qui vit dans un "slum", quartier pauvre de Glasgow dans les années soixante dix. Hanté par un secret lourd à porter, trop lourd. En effet, un de ses camarades se noie sous ses yeux, alors qu'ils étaient en train de jouer. Personne ne sait qu'il est le seul témoin; inactif en outre, de ce drame. Il se rend alors étranger à sa propre famille et passe son temps sur les bords du canal et partage son affection entre Margaret Ann, une adolescente légère et vulnérable; et Kenny, un gamin resté innocent malgré la dureté de son environnement. Tandis que le rêve familial d'être relogé dans un lotissement neuf s'évanouit suite à une inspection des services sociaux, James trouve dans une maison en construction un abri bien à lui... Voilà pour la présentation.



Tout se passe pendant la grève des éboueurs de 1973, ce qui rend le quartier de James encore plus misérable qu'il ne l'est. Il va sans dire que c'est du contexte social et familial précaire: alcoolisme, violence, des jeunes trop vite confrontés à l'hostilité de leur environnement.
L'approche de l'histoire n'est pas celle du drame social que l'on connaît chez Ken Loach ou Mike Leigh. Certes il y a du social, mais l'histoire se concentre sur les ressentis (montrés mais jamais dits) du jeune James. Ses regards, et ses expressions, et par l'image ses sentiments. Donc j'aime ici le travail de la réalisatrice sur l'introspection du garçon. Approche épurée et pudique.
Par ailleurs, et ce n'est pas dissociable car c'est de là que tout se lit, la qualité de la photographie et de la mise en scène de ce film est sans contexte ce qui m'a le plus plu.

Des images brutes et des contrastes forts, une grande sobriété dans les couleurs, et le choix de la bande annonce (quasiment absente). Certes un film au rythme lent. Les images et leur alternance donnent le tempo de l'"action". Les expressions de visages et de circonstances en accord avec la luminosité, c'est assez magnifique et difficile à décrire.

Une fin tragique cependant, mais prévisible. Rongé par la honte, le remord, et l'impossibilité à ses yeux de se sortir de ce cauchemar multiple: le décès, son environnement terne et sans avenir; James met fin à ses jours dans le canal. Et dans ces derniers moments de conscience, voit défiler son rêve le plus cher: une vie simple et heureuse, auprès des siens, dans ce lieu qui lui servit d'échappatoire jusque là.

En tout cas, c'est comme ça que j'ai compris la fin... Et je suis preneur d'avis différents.




Si de fait je vous ai raconté la fin, peu importe, vous pouvez la comprendre différemment (deuxième extrait youtube), et ne serait-ce que pour la qualité des images et de la mise en scène, je vous recommande de voir ce film.

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Sunday, 14 February 2010

D'une saint Valentin à l'autre...



Installé sur le parking d'un supermarché, un grossiste en fleurs est installé depuis sept heures du matin dans un vieux camion frigorifique. Il fait froid, mais malgré tout, un flux constant de clients ce dimanche matin. Le premier client, un jeune homme avec une poussette, puis d'autres, des jeunes, des plus vieux. Dimanche, des fleurs... Non, pas la Toussaint, mais le quatorze février, paraît que c'est la fête de l'Amour, ce petit puceau de Valentin se donne de l'importance...

La Saint Valentin, encore. Si l'on raisonne comme les féministes sur la journée de la Femme, l'Amour a le droit à sa journée... Doit on en conclure que les 364 autres jours de l'année, adultère et ignorances sont permis dans la mesure où le jour J, le 14 février, ce brave petit Valentin, à l'aide de tous ces partenaires commerciaux va permettre à l'amant de de prouver son amour à l'aimé, et de fait tirer un trait sur les bas du temps passé... Idiotie et arnaque... Mais hélas, c'est le célibataire frustré qui parle et c'est bien moins crédible que quelqu'un d'amoureux (quoi que...).

Certaines attentions valentines sont terriblement sincères et audacieuses, et j'en connais un qui s'est usé la coeur au jeu de la séduction l'an dernier, le jour de la fête de l'Amour. Sans détailler car trop intime, ses initiatives sincères et romantiques avaient été effacées d'un coup par l'absence de répondant et d'Amour de sa désirée... J'en ai encore mal pour lui.

Toutes les fêtes se ressemblent, on est à l'unissons et heureux dans l'environnement festif et propice aux sentiments qui parfois renaissent ou s'amplifient, rarement disparaissent. L'éloignement ou l'effacement, c'est les jours d'après... Noël, premier de l'an, Saint Valentin, le bloc de sensibleries sentimentalo-mercantiles s'estompe. Les jours s'allongent, le printemps va arriver, et avec lui la bataille d'expression de nos hormones sexuelles et leurs sacs de phéromones qui les accompagnent. Miam, miam!... Et chacun d'aller de branche en branche, pour son amour, l'approfondi, le cultiver, le graver. Ou au contraire, d'arbre en arbre, l'éloignement et la rupture car le nectar de la fleur d'à côté est plus sucré, le bourgeon plus coloré.

Uhmmm que j'ai hâte de sentir ces odeurs printanières et estivales...

Bon pour nous autres célibataires... La bonne période va arriver? Si une telle période existe vraiment... (soupire). La rencontre décisive peut-être? Ou le sacro-saint papillonnement sexuel... qui perdure, lui, toute l'année (le changement climatique... il n'y a plus de saisons... personne ne peut l'ignorer de nos jours).

Bref, cette année comme l'an dernier, je suis seul aujourd'hui. De l'amyotrophie de mes fessiers à une lipolyse abdominale avortée, mes vêtements ne laissent transparaître de mon corps plus aucune forme. Mon esprit plus enfumé que jamais sombre peu à peu dans l'indifférence la plus totale au regard de mes échecs affectifs. Très bon tout ça! On me rétorquera que c'est quand on s'y attend le moins que... Ouais, ouais, on connaît tous la chanson. M'en fous! L'aigreur s'installe en moi, et finalement je commence à l'aimer. Tout comme le goût de ces petites cerises sauvages aigres et acides que j'adore. Mon cynisme s'accroît et remplace ces faux espoirs que mon cerveau persiste à impulser en moi, même quand je ne veux pas. Qui vivra verra...

Seul, j'ai quand même envie d'embrasser pour l'occasion ce garçon à qui je n'exprimerai jamais, car trop secret, la profondeur de mon amour par respect pour lui et ses sentiments. Je ne veux pas lui faire de mal, il restera flou pour le lecteur et net dans mon coeur. Ce jeune homme qui me procure ce sentiment électrisant de plaisir à chacun de ses regards et de ses sourires, et à qui je souhaite vraiment de rencontrer cet Amour dont il rêve un peu chaque jour.

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Monday, 8 February 2010

L'union sacrée du dialogue anachronique de deux "amantes" musicales

Il y a des moments où la vie est riche de découvertes musicales. Je cherche sans arrêt, trouve, ou pas. Peu importe. Mais là, j'en ai deux, deux chansons que je trouve absolument sublimes et qui donnent, à l'écoute détaillée des paroles, une impression de dialogue... Un genre de réponse à l'autre. Quelques années d'écart séparent ces titres, découvertes en même temps, dans un contexte plutôt favorable, cette subtile originalité méritait bien publication.

Donc, le plus simple... Que je mette les chansons et les paroles (que je ne traduirai pas parce qu'il est tard et que demain j'ai un gros audit qui m'attend), et que chacun, par ses prouesses en anglais se fasse une idée...

Première chanson: la personne qui ne peut oublier quelqu'un et attend désespérément de ses nouvelles en sachant très bien que... ben non, il n'y aura pas de nouvelles... Rythme un peu lourd, on sent la douleur... Mesdames et Messieurs, please welcome Blakroc featuring Nikki Wray in Why can't I forget him! Le titre parle de lui même!...



I got the song
Knock out everyone
'Cause I'm down here
I need you
But we're through
And you don't come around, do you?
Tried to be cool, actin' a fool, waitin' around
For a phone but I don't hear a sound

Things don't change, they stay the same
If you let 'em
He's on my mind, 'bout all the time
Why can't I forget him?
Why can't I forget him?

The city streets
Won't let me sleep
'Cause everybody's watchin' me
Rather be dead than
Face was ahead
Stranded out on the street
Tried to be cool, actin' a fool, waitin' around
For the phone but I don't hear a sound

Things don't change, they stay the same
If you let 'em
He's on my mind, 'bout all the time
Why can't I forget him?
Why can't I forget him?
Things don't change, they stay the same
If you let 'em
He's on my mind, 'bout all the time
Why can't I forget him?
Why can't I forget him?

Et la deuxième chanson, pas vraiment une réponse, mais il faut imaginer la personne en face penser tout fort ce qu'elle dit! Magique! Elle, elle dit, OK, restons amis, mais c'est fini passe à autre chose... A force de m'étouffer et de me courir après, je vais m'éloigner encore plus! La vie quoi! Ladies and gentlemen, boys and girls, I am happy to introduce you to Belleruche with their Northern Girls! (Mention spéciale, elle est compatriote, et ça! C'est un plus!)



Keep on telling you
Keep trying to get through
That big old head
Seems to be wasted breath

What more can I say
I'm not in love with you
Let it go let it go
And I'll be kind to you

I tried the simple things
Didn't return your calls
I was busy every day
Never any time at all

But you needed a bigger clue
I got town 'cause I didn't want to hurt you
But you keep pushing, keep pushing me away

You keep on hounding me
Keep on finding me
You keep on trying me
I can't get away

You keep on hounding me
Keep on finding me
You keep on trying me
I can't get away

Tried to be a friend
Wasn't out to offend
Well I love being with you
Suppose that why you got confused

I thought that we made it clear
I was never to change my mind
You've become so precious dear
But you've got to leave this behind

One day I hope you find
Someone who loves you too
So you'll let me be
And you'll forget you've ever had

A bruised and broken heart
That can't forgive and can't forget
Driving us both spare and mad
Well you're driving me away

You keep on hounding me
Keep on finding me
You keep on trying me
I can't get away

You keep on hounding me
Keep on finding me
You keep on trying me
I can't get away

Keep trying to get closer
Keep trying to get a hold of
Keep on trying, you're driving me away
Keep trying to get closer
Keep trying to get a hold of
Keep on trying, you're driving me away
Oh you're driving me away

You keep on hounding me
Keep on finding me
You keep on trying me
I can't get away

You keep on hounding me
Keep on finding me
You keep on trying me
I can't get away

Keep trying to get closer
Keep trying to get a hold of
Keep on trying
You're driving me away

Keep trying to get closer
Keep trying to get a hold of
Keep on trying
You're driving me away
Oh, you're driving me away

Erm... voilà. Tout le monde revivra certainement ces moments d'un côté ou de l'autre, parce qu'on a tous été bourreau des cœurs un jour ou l'autre, ou victime de bourreau...

Enjoy!

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Monday, 18 January 2010

Le travail... la santé?

Dur le réveil ce matin après une semaine de vacances (un peu cafardeuse néanmoins, cf. le post précédent), je serais bien resté dans les bras de Morphée. Hélas... Non, il a fallu sortir, affronter moins un degré Celsius pour retourner au taff. Motivation cependant, j'ai plus un rond, donc aller travailler donne au moins cette bonne conscience d'aller ramasser quelques Kopecks.
Trajet routinier, du givre... Que la campagne Haut Viennoise est belle sous cette fine couche blanche et argentée. Je suis obligé de l'admettre.

Première personne croisée, mon p'tit gars des loups, discussion brève mais sympathique. Je me change, traverse le couloir et le lave botte et c'est parti pour une folle journée! Accueil chambrantJustifier et chaleureux de mes amis les tueurs et de mes collègues. Et je prends mon poste, je remplace ma collègue à l'inspection des agneaux et là... et là!... Et là... Je découvre que un de nos outils de travail a été modifié, non changé carrément. La sacro sainte estampille! Oui! Nous avons mis en service les nouvelles estampilles, ce gros tampon en bronze qui sert à marquer les carcasses aptes à être consommées par ce loup qu'est l'Homme!

Alors en soi, ça change rien du tout. Ça reste une opération super chiante et pas terriblement stimulante intellectuellement. Mais outre le fait que le marquage est beaucoup lisible et plus net, j'avais envie de partager avec tout le monde l'ergonomie du manche de cette nouvelle estampille.
La prise en main est beaucoup plus confortable, l'opération plus agréable... Son poids est parfait, ni trop lourde, ni trop légère.

Je pense que les photos suivantes témoigneront elles mêmes du design pratique et esthétique de ces nouvelles estampilles! Et me dispenseront de plus amples descriptions...






Monday, 11 January 2010

Cos you loved my smile...




So you love my smile
De cet univers virtuel tu apparus
De mot en mot, les battements de cœur
Chaque jour de plus en plus fort
Les rêves chaque fois plus beaux
And I love your smile
Au centre
So you love my smile
Village désert, d'une image à un visage
Tu es apparu vivant, sourires et tendresses
Des chrysalides aux papillons
Émotions et pudeur
Premiers baisers
And I love your smile

So you love my smile
Des doutes, tes papillons se perdent
Ton charme qui chaque jour me séduit
Se revoir, sous la neige, nos rêves
Le rêve, les mots,
L'envie de te toucher
Nouveaux, les maux

And I see you leave
Our dreams
Impossible to achieve
Cos you loved my smile

And I love your smile
More than you know




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Friday, 8 January 2010

The XX - Heart skipped A Beat

OMG, how amazingly accurate is this song... And such a chillax!