"Je joue, tu joues, il joue". Encore un exercice grammatical! Suis-je grammairien?...Non!
Juste un amoureux des mots, et certainement adepte des maux...
Ok. Comment s'inscrire dans une démarche pédagogue donnant sens à mon propos sans être pompeux, prétentieux, et pourtant... les nerfs parlent, les vapeurs éthyliques inspirent... je vais être dur.
Çà ne va pas être simple. Allons y gaiement, d'une façon chronologique et tenter de faire une démonstration digne de celle de mes amis (nombreux) enseignants, maîtres des démarches par raisonnement, porteurs de savoirs et de savoir faire...
"Je joue"
Jouer avec quelqu'un, en profiter, abuser de ses sentiments, ses états d'âmes, etc... Non, je ne dirais pas que je ne l'ai jamais fait. Généralement inconsciemment...
Pourtant, c'est générateur de souffrances pour l'être concerné, l'être généralement aimé, l'être tout le temps aimant.
Donc en conclusion sur la première personne du singulier au présent de l'indicatif du verbe du premier groupe JOUER, "je joue" (mon dieu quelle lourdeur...)... oui, j'ai dû jouer dans ma vie.
"Tu joues" ou plutôt, contorsion des bonnes pratiques, "il joue"
"Tu joues" sans interpréter un "il joue"avant est très difficile à aborder. Avant de dire à quelqu'un "tu joues avec moi", on pense avant, "il joue avec moi". Ou plus simplement, "il joue". Ouais, "il joue". J'en parle autour de moi, à mes amis, à mes proches, et même à mes ennemis pour avoir un avis forcément terni et noirci. "Il joue" ouais, j'ai l'impression qu'il se fout de ma gueule..." Cette sensation lourde, on l'a tous vécue à un moment ou un autre de notre existence. Et c'est désagréable!... Qui oserait dire le contraire!
On devient objet de courtoisie d'un moment, objet de désir ponctuel, objet de plaisir éphémère... Et ça fait mal! Jusqu'au moment où, la chronologie "conjugatoire" reprend le devant, on repasse au "tu joues!"
"Tu joues!"
Alors là, on passe d'entrée dans une sphère conflictuelle insidieusement plus importante et beaucoup plus difficile à gérer: "tu joues avec moi!"
Cette étape se déroule en fait en deux étapes.
D'abord celle qui est intérieure, mentale... On se voit parler à l'être aimé et lui dire "Tu joues avec moi!" ou des phrases débiles du genre "parle moi, j'ai des choses à te dire..."
Phase de rumination, se dire qu'on est passé pour un con!
Cette phrase est difficile, chevauchant souvent la troisième personne du singulier "il joue avec moi". Dernière, dite de façon plus affirmée, moins douteuse, avec plus d'assurance...
Et là, le face à face. L'envie est là, le coeur bât vite, l'adrénaline est pulsée dans tout le corps... "cette fois je vais le lui dire!"...
Mais non. Trop subjugué par son charme, son sourire séduisant, le jeu change, les lèvres appellent, seuls les désirs de l'embrasser et de l'aimer s'expriment...
En arrière pensée, "il joue avec moi, je le sais... mais je ne veux pas qu'il me quitte, je l'aime trop, je reste..."
Ma foi, l'homme est bien maso!
Mon Chapeau à ceux qui résistent et contrôlent! Contrôler la situation, n'est-ce pas jouer un peu avec les sentiments de celui qu'on aime; accepter d'être objet de jeu, d'être soumis... Est-ce vraiment une preuve d'amour? Que reste t-il alors du jeu de la séduction?
Sur les jeux de l'amour et du hasard, Marivaux m'a fait rire, mais s'il voit juste parfois, la vie est bien plus complexe... personne n'a, à mon avis de réponse sur ces jeux amoureux... et tant mieux.
L'amour est unique, ses maux aussi. Les histoires se recoupent, mais toutes sont différentes.
J'ai de la chance, j'ai aimé d'amour dans ma vie, c'est déjà pas mal...
Juste un amoureux des mots, et certainement adepte des maux...
Ok. Comment s'inscrire dans une démarche pédagogue donnant sens à mon propos sans être pompeux, prétentieux, et pourtant... les nerfs parlent, les vapeurs éthyliques inspirent... je vais être dur.
Çà ne va pas être simple. Allons y gaiement, d'une façon chronologique et tenter de faire une démonstration digne de celle de mes amis (nombreux) enseignants, maîtres des démarches par raisonnement, porteurs de savoirs et de savoir faire...
"Je joue"
Jouer avec quelqu'un, en profiter, abuser de ses sentiments, ses états d'âmes, etc... Non, je ne dirais pas que je ne l'ai jamais fait. Généralement inconsciemment...
Pourtant, c'est générateur de souffrances pour l'être concerné, l'être généralement aimé, l'être tout le temps aimant.
Donc en conclusion sur la première personne du singulier au présent de l'indicatif du verbe du premier groupe JOUER, "je joue" (mon dieu quelle lourdeur...)... oui, j'ai dû jouer dans ma vie.
"Tu joues" ou plutôt, contorsion des bonnes pratiques, "il joue"
"Tu joues" sans interpréter un "il joue"avant est très difficile à aborder. Avant de dire à quelqu'un "tu joues avec moi", on pense avant, "il joue avec moi". Ou plus simplement, "il joue". Ouais, "il joue". J'en parle autour de moi, à mes amis, à mes proches, et même à mes ennemis pour avoir un avis forcément terni et noirci. "Il joue" ouais, j'ai l'impression qu'il se fout de ma gueule..." Cette sensation lourde, on l'a tous vécue à un moment ou un autre de notre existence. Et c'est désagréable!... Qui oserait dire le contraire!
On devient objet de courtoisie d'un moment, objet de désir ponctuel, objet de plaisir éphémère... Et ça fait mal! Jusqu'au moment où, la chronologie "conjugatoire" reprend le devant, on repasse au "tu joues!"
"Tu joues!"
Alors là, on passe d'entrée dans une sphère conflictuelle insidieusement plus importante et beaucoup plus difficile à gérer: "tu joues avec moi!"
Cette étape se déroule en fait en deux étapes.
D'abord celle qui est intérieure, mentale... On se voit parler à l'être aimé et lui dire "Tu joues avec moi!" ou des phrases débiles du genre "parle moi, j'ai des choses à te dire..."
Phase de rumination, se dire qu'on est passé pour un con!
Cette phrase est difficile, chevauchant souvent la troisième personne du singulier "il joue avec moi". Dernière, dite de façon plus affirmée, moins douteuse, avec plus d'assurance...
Et là, le face à face. L'envie est là, le coeur bât vite, l'adrénaline est pulsée dans tout le corps... "cette fois je vais le lui dire!"...
Mais non. Trop subjugué par son charme, son sourire séduisant, le jeu change, les lèvres appellent, seuls les désirs de l'embrasser et de l'aimer s'expriment...
En arrière pensée, "il joue avec moi, je le sais... mais je ne veux pas qu'il me quitte, je l'aime trop, je reste..."
Ma foi, l'homme est bien maso!
Mon Chapeau à ceux qui résistent et contrôlent! Contrôler la situation, n'est-ce pas jouer un peu avec les sentiments de celui qu'on aime; accepter d'être objet de jeu, d'être soumis... Est-ce vraiment une preuve d'amour? Que reste t-il alors du jeu de la séduction?
Sur les jeux de l'amour et du hasard, Marivaux m'a fait rire, mais s'il voit juste parfois, la vie est bien plus complexe... personne n'a, à mon avis de réponse sur ces jeux amoureux... et tant mieux.
L'amour est unique, ses maux aussi. Les histoires se recoupent, mais toutes sont différentes.
J'ai de la chance, j'ai aimé d'amour dans ma vie, c'est déjà pas mal...
5 comments:
comme je me retrouve dans ce texte...qui ne s'y retrouve pas?
L'amour...quel salaud!
Pourquoi ils jouent comme ca??? Ca fait mal et à chaque fois on retombe dans le panneau!!! WHY???
Coucou,
On croit connaitre les gens mais les personnalités les plus captivantes surprennent toujours ... tu m'as surprise.
Non je ne croyais pas que tu étais sans cœur mais je ne te savais si romantique.
Quand on veut séduire on joue, on essaie de se montrer sous son meilleur jour, voire même quand on connait un peu l'objet de ses convoitises on joue à être celui ou celle que l'autre voudrait que l'on soit ... perversion !!!
J'ai déjà laissé un homme jouer avec moi, un des rares hommes qui a su totalement me mettre à sa merci, jusqu'à ce que j'accepte tout presque en disant merci de me donner la chance de pouvoir le toucher ... avec du recul je me dis mais quelle idiote ... ce n'est pas de l'amour c'est seulement se laisser posséder.
Je crois qu'à moins d'avoir un caractère de lopette de manière congénitale on est obligé un jour ou l'autre de se réveiller et de dire STOP, dans ce genre de situation l'amour finit toujours par céder sa place au dégout ... de l'autre ou ... de soi !!!
Je mens, tu joues ;-)
Mentir par omission… on ment par omission quand, en n’exprimant pas quelque chose qui devrait l’être, on pervertit le sens de ce qui est dit.
Mais quand on omet seulement de dire quelque chose… sans conséquences… parce qu’on ne sait pas trop à quoi ça servirait de le dire, ou pire, parce qu’on n’est pas bien sûr que ce ne serait pas une maladresse (inutile) de le dire… est-ce toujours du mensonge ? Ou n’est-ce que de l’élusion ? (pourquoi le verbe « éviter » a-t-il un nom dérivé, alors que le verbe « éluder » n’en a pas ?). Mentir, éluder : y-a-t-il quelque chose de commun dans les deux démarches ?
Et puis non : la connotation péjorative du vocable « mensonge » n’est pas satisfaisante dans ce contexte. Ne pas dire la vérité, ce n’est pas nécessairement immoral. D’ailleurs, c’est peut-être la dire qui le serait ! De là à conclure qu’il y a de sages élusions… oui certes, c’est évident, il manque des mots, plus nuancés, à la langue de Molière.
hello mon petit Wanky ;-)
alors voilà c'est Jérôme je viens de comprendre comment laisser un message ici lol
je pourrais être sadique et laisser qques messages un peu partout, mais j'ai lu tout ton blog...que je crois, et je trouve ça très très intéressant. Je tiens à rebondir sur certaines choses. Je me suis menti en effet pendant trois mois et mon partenaire aussi, résultat oui maintenant j'en souffre parce que je me retrouve seul...alors se mentir à soi-même, no way, faut arrêter ça! faut-il mentir à qqun qui se ment?? si c'est un ami, un vrai, une personne chère...non il ne faut, il faut dire la vérité, avec bcp de diplomatie...ne pas jouer avec les sentiments, ne pas mentir, se mentir, parce qu'à la fin, c'est toujours qqun qui souffre, et c'est inutile!
alors...être honnête, et quand on aime les gens qu'on côtoie, on peut, je crois, être franc, et donc dur c'est sûr...mais c'est leur éviter bien des soucis! les personnes qui ont été des meilleures conseils, sont celles qui ont été les plus dures, vraiment dures! et j'ai compris que j'agissais...i was acting the fool...ça passe mieux en anglais!
ah petit Tom j'en aurais des choses à dire, ton blog est très intéressant, et ne savais pas que tu avais vécu dans le sud de la Vienne...
ps: en l'air, les anglais ne boivent que de l'alcool (sur terre aussi d'ailleurs lol)
à bientôt little wanky ;)
je t'embrasse...
LV
xxx
Jérôme
Post a Comment