Après avoir fait remarqué subtilement aux jeunes gens d'un ton un peu fort à travers le grillage que l'odeur les dérangeait et sans réponse des intéressés, Ginette Craignos a pris le taureau par les cornes et s'est rendue chez ses voisins pour s'expliquer de vive voix.
Dès le premier regard, elle a compris à quel genre de basse population elle avait à faire: "Celui qui a ouvert la porte était torse-nu, un regard vide et visiblement alcoolisé, et avait sur son doigt une blessure énorme, (...) et ses collègues étaient tout aussi menaçant, un maghrébin aux yeux noirs, et un autre homme qui portait un long couteau dans sa main droite". Mise en situation d'intimidation elle a sitôt rappelé aux jeunes gens que l'heure de manger était de loin dépassée, et que de déranger les autres résidents, bon chrétiens et honnêtes gens, éreintés par de longues heures travail était formellement interdit par le règlement intérieur de la co-propriété. En effet, ce dernier stipule que chaque occupant doit avoir une conduite bourgeoise. Madame Craignos forte de son succès au vu de la réaction des garçons s'est donc aventurée à rappeler que les repas doivent être pris entre onze heures trente et midi trente. C'est au dire de ces mots que les choses s'envenimèrent. Le marginal blessé au doigt s'est permis de lui répondre que personne n'avait le droit de lui imposer les horaires de ses repas et qu'aucun texte de loi ne pouvait réprimer le fait de déjeuner dans l'après midi avancée. Se sentant menacée, elle préféra rentrer chez elle et appeler les gendarmes pour porter plainte pour 'outrage à honnête citoyen'.
L'enquête révéla que l'homme au couteau, Emmanuel F. était un instituteur recherché pour cynisme exacerbé, que Mohammed R. sacrifiait des cochons et les vendait sous cachet Halal dans un abattoir normand, et que Thomas L, l'homme au doigt blessé revendait des foies abcédés saisis par les services vétérinaires d'un abattoir de Haute-Vienne après les avoir aromatisés au vin rouge 'la villageoise', et vendus sous l'appellation 'Foie façon car rouge'. La DGCCRF enquête actuellement sur l'origine de cette appellation, pourtant consommée de façon récurrente en Limousin. Ces trois hommes sont dangereux, et portent préjudice aux gens, qui comme nous, savons aimé notre prochain, conformément aux consignes données par notre Foi, mais n'aimons pas subir l'intolérance des basses couches.
A toutes fins utiles, nous joignons les photos des trois individus toujours en fuite.
(NDLR: par soucis d'anonymat, veuillez vous rendre directement sur le site de l'Héraultais mauvais pour accéder aux photos).
Ces hommes sont dangereux, prévenez immédiatement gendarmerie locale si vous les localisez.
Par ailleurs, les services vétérinaires procèdent actuellement au rappel des lots de denrées élaborées par les terroristes:
PORC CERTIFIE HALAL Estampille UE 687-456 F, tous les lots, toutes DLC
FOIE FACON CAR-ROUGE Estampille UE 873-098 F, tous les lots, toutes DLC
Une plainte a été en outre déposée au Tribunal de Grande Instance de Noeux les Mines dans le Pas de Calais, par S. Karouge, chef cuisinier renommé pour usurpartion d'identité."
AUCUNE VIOLENCE N'A EU LIEU, NI MÊME AUCUNE IMPOLITESSE.
ILS ONT JUSTE ÉTÉ CONFRONTE A L'INTOLÉRANCE DE CERTAINES PERSONNES EN VACANCES NE SACHANT SE DÉTENDRE ET PREFERANT CHERCHER QUERELLE PLUTOT QUE DISCUSSION. C'EST NUL, MAIS C'EST BON DE SE LACHER AINSI.
SEULE VRAIE PHOTO: LE PÈRE DE TOUS LES MAUX...
