
Installé sur le parking d'un supermarché, un grossiste en fleurs est installé depuis sept heures du matin dans un vieux camion frigorifique. Il fait froid, mais malgré tout, un flux constant de clients ce dimanche matin. Le premier client, un jeune homme avec une poussette, puis d'autres, des jeunes, des plus vieux. Dimanche, des fleurs... Non, pas la Toussaint, mais le quatorze février, paraît que c'est la fête de l'Amour, ce petit puceau de Valentin se donne de l'importance...
La Saint Valentin, encore. Si l'on raisonne comme les féministes sur la journée de la Femme, l'Amour a le droit à sa journée... Doit on en conclure que les 364 autres jours de l'année, adultère et ignorances sont permis dans la mesure où le jour J, le 14 février, ce brave petit Valentin, à l'aide de tous ces partenaires commerciaux va permettre à l'amant de de prouver son amour à l'aimé, et de fait tirer un trait sur les bas du temps passé... Idiotie et arnaque... Mais hélas, c'est le célibataire frustré qui parle et c'est bien moins crédible que quelqu'un d'amoureux (quoi que...).
Certaines attentions valentines sont terriblement sincères et audacieuses, et j'en connais un qui s'est usé la coeur au jeu de la séduction l'an dernier, le jour de la fête de l'Amour. Sans détailler car trop intime, ses initiatives sincères et romantiques avaient été effacées d'un coup par l'absence de répondant et d'Amour de sa désirée... J'en ai encore mal pour lui.
Toutes les fêtes se ressemblent, on est à l'unissons et heureux dans l'environnement festif et propice aux sentiments qui parfois renaissent ou s'amplifient, rarement disparaissent. L'éloignement ou l'effacement, c'est les jours d'après... Noël, premier de l'an, Saint Valentin, le bloc de sensibleries sentimentalo-mercantiles s'estompe. Les jours s'allongent, le printemps va arriver, et avec lui la bataille d'expression de nos hormones sexuelles et leurs sacs de phéromones qui les accompagnent. Miam, miam!... Et chacun d'aller de branche en branche, pour son amour, l'approfondi, le cultiver, le graver. Ou au contraire, d'arbre en arbre, l'éloignement et la rupture car le nectar de la fleur d'à côté est plus sucré, le bourgeon plus coloré.
Uhmmm que j'ai hâte de sentir ces odeurs printanières et estivales...
Bon pour nous autres célibataires... La bonne période va arriver? Si une telle période existe vraiment... (soupire). La rencontre décisive peut-être? Ou le sacro-saint papillonnement sexuel... qui perdure, lui, toute l'année (le changement climatique... il n'y a plus de saisons... personne ne peut l'ignorer de nos jours).
Bref, cette année comme l'an dernier, je suis seul aujourd'hui. De l'amyotrophie de mes fessiers à une lipolyse abdominale avortée, mes vêtements ne laissent transparaître de mon corps plus aucune forme. Mon esprit plus enfumé que jamais sombre peu à peu dans l'indifférence la plus totale au regard de mes échecs affectifs. Très bon tout ça! On me rétorquera que c'est quand on s'y attend le moins que... Ouais, ouais, on connaît tous la chanson. M'en fous! L'aigreur s'installe en moi, et finalement je commence à l'aimer. Tout comme le goût de ces petites cerises sauvages aigres et acides que j'adore. Mon cynisme s'accroît et remplace ces faux espoirs que mon cerveau persiste à impulser en moi, même quand je ne veux pas. Qui vivra verra...
Seul, j'ai quand même envie d'embrasser pour l'occasion ce garçon à qui je n'exprimerai jamais, car trop secret, la profondeur de mon amour par respect pour lui et ses sentiments. Je ne veux pas lui faire de mal, il restera flou pour le lecteur et net dans mon coeur. Ce jeune homme qui me procure ce sentiment électrisant de plaisir à chacun de ses regards et de ses sourires, et à qui je souhaite vraiment de rencontrer cet Amour dont il rêve un peu chaque jour.
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La Saint Valentin, encore. Si l'on raisonne comme les féministes sur la journée de la Femme, l'Amour a le droit à sa journée... Doit on en conclure que les 364 autres jours de l'année, adultère et ignorances sont permis dans la mesure où le jour J, le 14 février, ce brave petit Valentin, à l'aide de tous ces partenaires commerciaux va permettre à l'amant de de prouver son amour à l'aimé, et de fait tirer un trait sur les bas du temps passé... Idiotie et arnaque... Mais hélas, c'est le célibataire frustré qui parle et c'est bien moins crédible que quelqu'un d'amoureux (quoi que...).
Certaines attentions valentines sont terriblement sincères et audacieuses, et j'en connais un qui s'est usé la coeur au jeu de la séduction l'an dernier, le jour de la fête de l'Amour. Sans détailler car trop intime, ses initiatives sincères et romantiques avaient été effacées d'un coup par l'absence de répondant et d'Amour de sa désirée... J'en ai encore mal pour lui.
Toutes les fêtes se ressemblent, on est à l'unissons et heureux dans l'environnement festif et propice aux sentiments qui parfois renaissent ou s'amplifient, rarement disparaissent. L'éloignement ou l'effacement, c'est les jours d'après... Noël, premier de l'an, Saint Valentin, le bloc de sensibleries sentimentalo-mercantiles s'estompe. Les jours s'allongent, le printemps va arriver, et avec lui la bataille d'expression de nos hormones sexuelles et leurs sacs de phéromones qui les accompagnent. Miam, miam!... Et chacun d'aller de branche en branche, pour son amour, l'approfondi, le cultiver, le graver. Ou au contraire, d'arbre en arbre, l'éloignement et la rupture car le nectar de la fleur d'à côté est plus sucré, le bourgeon plus coloré.
Uhmmm que j'ai hâte de sentir ces odeurs printanières et estivales...
Bon pour nous autres célibataires... La bonne période va arriver? Si une telle période existe vraiment... (soupire). La rencontre décisive peut-être? Ou le sacro-saint papillonnement sexuel... qui perdure, lui, toute l'année (le changement climatique... il n'y a plus de saisons... personne ne peut l'ignorer de nos jours).
Bref, cette année comme l'an dernier, je suis seul aujourd'hui. De l'amyotrophie de mes fessiers à une lipolyse abdominale avortée, mes vêtements ne laissent transparaître de mon corps plus aucune forme. Mon esprit plus enfumé que jamais sombre peu à peu dans l'indifférence la plus totale au regard de mes échecs affectifs. Très bon tout ça! On me rétorquera que c'est quand on s'y attend le moins que... Ouais, ouais, on connaît tous la chanson. M'en fous! L'aigreur s'installe en moi, et finalement je commence à l'aimer. Tout comme le goût de ces petites cerises sauvages aigres et acides que j'adore. Mon cynisme s'accroît et remplace ces faux espoirs que mon cerveau persiste à impulser en moi, même quand je ne veux pas. Qui vivra verra...
Seul, j'ai quand même envie d'embrasser pour l'occasion ce garçon à qui je n'exprimerai jamais, car trop secret, la profondeur de mon amour par respect pour lui et ses sentiments. Je ne veux pas lui faire de mal, il restera flou pour le lecteur et net dans mon coeur. Ce jeune homme qui me procure ce sentiment électrisant de plaisir à chacun de ses regards et de ses sourires, et à qui je souhaite vraiment de rencontrer cet Amour dont il rêve un peu chaque jour.
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