Friday 15 June 2007

A rising star: Patrick Wolf

J'ai découvert Patrick Wolf un peu par hasard, il y a peu de temps et je dois avouer que je trouve que ce garçon a beaucoup de talent.
Musicien: violon, piano, etc... Compositeur de ses textes et musiques, etc...
N'ayant pas vraiment le temps et l'inspiration pour écrire davantage ce soir, je vais juste mettre deux vidéos.

Enjoy!

Une de ses plus belles chansons, à mon goût, Bluebells. Interprétée dans un contexte particulier: son salon.




Une autre... Magpie, qu'il a chanté pour l'enregistrement studio avec Marianne Faithful. Ici la femme qui chante avec lui n'est pas formidable...





Et pour finir, une de son précédent album "wind in the wires"



Et juste pour le plaisir une autre de l'album "Wind in the Wires"

Thursday 7 June 2007

ABOVE US ONLY SKY ou quand la promiscuité devient complicité...



Quel lien peut il bien exister entre ces quelques mots de John Lennon et de la promiscuité ou encore de la complicité?... Rien à priori, et pourtant...

"Imagine there's no heaven
It's easy if you try
No hell below us
Above us only sky"
Tout le monde reconnaît ici les paroles de la chanson Imagine, succès planétaire...

"Above us only sky", "Au dessus de nous que du ciel", "l'entête" de l'aéroport de Liverpool, ville d'origine de John Lennon...


Ah voilà, le lien, c'est les avions... Oui, Ok, pas de problème pour la promiscuité.
N'ayant eu la chance de voyager que sur des avions de court et moyen courrier, style A320, Boing 737, ou Fokker de quelconque catégorie, je ne connais que les conditions de voyage dans ces appareils là.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que s'ils ne sont pas franchement inconfortables...
Au bout de deux heures de vol, alors que l'avion vient de se poser sur la piste et que la consigne lumineuse au plafond impose encore le port de la ceinture de sécurité, et que les hôtesses et le pilote réitèrent qu'il faut rester attacher jusqu'à l'arrêt complet de l'appareil à la porte du terminal... Dès que la vitesse ralentit, tout le monde commence à se bousculer pour attraper ses bagages à main dans les coffres et une file de gens impatients se forme dans l'étroite allée... Et ils attendent, ils attendent, encore ils attendent... La porte met du temps à s'ouvrir, le débarquement est long à démarrer...
En bref, tout le monde est pressé de descendre! Donc le confort...

La promiscuité. Selon le Larousse: situation de voisinage, de proximité, désagréable ou choquante. Diable, choquante!
Et oui. Lors de l'embarquement, quand on voyage seul, on ne sait pas à côté de qui on va être assis. Ou pis, sur un vol Low Cost on ne sait même pas si on aura la chance d'être sur la rangée près de l'allée (pour pouvoir débarquer avant tout le monde), ou encore la chance d'avoir un hublot et admirer les fabuleux paysages et nuages de nos contrées, ou pire que tout! Se retrouver coincé entre deux inconnus!

Alors ça se passe, on s'installe, quelques regards discrets sur nos voisins, qui est-ce? Jeune, vieux? Homme, femme? Beau, laid?... L'examen physique court, discret et efficace que tout le monde pratique sans bagages de médecine humaine ou vétérinaire... Certaines personnes saluent leurs voisins, d'autres les ignorent royalement...

On répond bien alors à la définition de la promiscuité, non?
VOISINAGE: absolument!
PROXIMITÉ: encore mieux!
DÉSAGRÉABLE: généralement oui, mais... A voir...
CHOQUANTE: à moins de tomber sur quelqu'un malade en avion qui vomit sans cesse, ou un enfant (ou un adulte for that matter) braillard, un ronfleur... C'est quand même plutôt rare...

Mais alors la complicité?
Il me semble important à ce point de faire le distinguo entre les compagnies dites traditionnelles et les compagnies low cost... C'est pas la même chose!

Les compagnies traditionnelles proposent généralement une collation, quelque chose à boire, tout cela faisant bien évidemment partie du billet. Lorsque les hôtesses sortent les chariots, se mettent en branle les réactions. Des dizaines de paires d'oeils dépassent furtivement des fauteuils (enfin des nuques vue l'orientation de passagers), des estomacs gargouillent (heureusement le bruit des moteurs masque en principe ces manifestations de faim), les réactions sont variées...
La semaine dernière, ma chère voisine, qui au début me paraissait plutôt mal aimable, a baissé sa tablette dès qu'elle a vu les hôtesses, oui, elle avait les crocs!
Arrive enfin ce chariot!
J'ai soif, je suis à des milliers de mètres d'altitude. Et merde, pourquoi ne pas s'offrir le luxe d'un apéro dans les cieux? Le paradis n'étant qu'une hypothèse, autant se l'accorder ce moment là... Oui mais! Devant, surtout sur les vols à destination ou en provenance de Grande Bretagne, nos comparses ne demandent que thé et jus d'orange! Fichtre! Et là naît chez moi un sentiment de culpabilité... "Non, je ne vais pas demander du champagne ou du vin, ou un whisky..." Tant pis, "a cup of tea please", et voilà je suis dans le moule mais je boude. Et j'ouvre mes oreilles, mon voisin de derrière, un mec bien certainement "Brandy please!" Il a osé! C'est pas grave, lors de mon prochain voyage je demanderai sans scrupule ou culpabilité... Que nenni!
Je suis sur un autre avion, autre voisin, autre destination... En l'occurrence à côté de ma voisine affamée. Encore une fois, tout le monde ne demande que des boissons plates et sans intérêt... Je vais encore faire mon timide. Mais ma voisine, elle, elle au moins a du savoir vivre et demande une bouteille de rouge! Sauvé! Et je m'entends dire relâché et détendu à l'hôtesse "moi aussi je vais prendre du rouge!"
C'est là que vient la complicité! En partageant ces délicieux sandwichs (meilleurs que les clubs SNCF), en buvant le divin breuvage dans le ciel, on parle des banalités de nos vies! C'est bon! Agréable!
La complicité est courte néanmoins, le temps du vol, des contrôles de sécurité et voire même jusqu'à la réception de bagages... Rarement plus!

Les vols low cost eux sont propices à la complicité. Non pas la complicité due à une petite bouteille d'alcool, ni même d'un thé (généralement facturé plus de deux euros), mais à la médiocrité du service! Si l'on a la chance d'être assis à côté d'un râleur de mon espèce, les langues se débinent facilement et Ryanair en prend plein les ailes!

En conclusion, je conçois parfaitement l'inutilité de ce post. Mais j'avais envie de témoigner de mes sentiments lorsque je suis dans cet espace infini qu'est le ciel...

Si cela vous ennuie et que nous nous recroisons au cours d'un vol, seule la promiscuité s'installera entre nous, sinon, nous deviendrons peut être complices...